En ces temps quelques peu troublés au niveau boursier, nombreux sont ceux qui apprécient pouvoir (re)trouver le chemin de la sérénité en scrutant les offres en capital garanti. En assurances, deux grandes options s’offrent à eux : les branches 21 et 26.
Quoi qu’est-ce ?
Les deux branches d’assurance proposent un capital et des intérêts garantis et sont protégée par le Fonds de garantie du régime de protection belge à concurrence de 100.000 € par preneur.
Mais la branche 21 est un contrat qui peut être souscrit à vie, avec un preneur d’assurance, un assuré et un bénéficiaire. Il est fiscalement intéressant si on le garde plus de 8 ans, puisque après ce délai, on ne paie plus de précompte mobilier sur les intérêts en cas de retrait (*). Par ailleurs, sur chaque versement, une taxe d’assurance de 2 % sera prélevée à l’entrée.
La branche 26 quant à elle offre des produits de capitalisation comparables à un bon de caisse ou à une obligation. Contrairement à la branche 21, il n’y a ici pas de risque assuré, pas d’assuré et pas de bénéficiaire. La durée est donc plus souple (par exemple 3 ou 5 ans) puisqu’il n’est pas possible d’échapper au précompte mobilier de 30 %. Par contre, pas de taxe d’assurance à l’entrée.
Conclusion : la branche 21 est donc plutôt une épargne à long terme, la branche 26 sera utilisée à moyen terme.
Un beau produit ?
Nous ne reviendrons pas sur la branche 21 déjà abordée sur ce site à maintes reprises. Nous avons voulu plutôt ici nous concentrer sur l’offre actuelle en branche 26 et voir ce qu’il y avait derrière les murs.
Nous avons donc d’abord cherché dans le marché les offres des compagnies. Il faut déjà constater qu’elles ne sont pas légions ! En Belgique, nous avons trouvé des contrats chez Athora, Baloise, Patronale et Credimo. Nous avons alors comparé les conditions des produits à 5 ans. Nous avons bien sûr regardé les taux bruts, mais aussi les autres caractéristiques : durée, souplesse, frais de gestion, frais de courtage, montant minimal de versement, possibilité de retraits et coût y afférents, etc.
Une première conclusion est qu’il faut se méfier des premières impressions et ne sûrement pas s’arrêter à un taux brut. Ainsi, le 2,50 % de Credimo pourraient-ils paraître bien faible par rapport au 2,90 % d’Athora. Il n’en est rien ! Après application des frais et taxes, on arrive respectivement à 1,84 et 1,83 % net !
Constat ?
Notre étude (**) montre qu’en rendement net, l’écart entre les quatre prestataires analysés n’est pas flagrant : 0,10 % / an. Il faut donc se reporter aux conditions des contrats pour se faire une idée plus précise.
On voit alors qu’il y a une différence entre Athora et les trois autres compagnies, qui proposent des conditions assez similaires entre elles. Là où Athora se distingue, c’est sur les points ci-dessous :
– Contrat à durée vie entière : les durées de 3 ou 5 ans sont reconductibles, mais pas obligatoirement.
– Montant d’accès assez bas (5.000 €), avec possibilité de rajout à seulement 1.000 €.
– Possibilité de retrait partiel, dont 10 % sans frais.
– Structure de frais assez légère, notamment sur les retraits.
Du coup, en l’absence chez les concurrents d’une politique de taux qui ferait la différence, notre cœur penche assez nettement vers Athora.
Documentation
Il est évident que notre étude doit être complétée par de la documentation adéquate. Nous vous invitons à bien lire les informations que vous trouverez sans problème sur les sites des assureurs concernés. Vous pouvez aussi nous demander celles de nos deux partenaires Athora et Patronale. Les fiches d’information financière et les documents d’informations clés portent bien leurs noms. Lisez-les !
(*) Cet avantage est également acquis si souscrit une couverture décès à 130% du capital initial. La durée de 8 ans ne joue alors plus.
(**) Cette étude est disponible sur demande (format pdf).